Explication du dispositif Phare en Poésie
Comme le phare guidant les navires …
Pour tous les hommes ayant risqué leur vie sur la mer,
Le phare était là, avec sa vigie,
Immense lumière qui leur permettait d’observer,
D’anticiper et d’éviter dans la mesure du possible les récifs.
L’adolescence n’est-elle pas la période de la vie
Qui s’apparente le plus à une mer agitée ?
Le projet pHARe est donc semblable à cette vigie :
Une observation commune, bienveillante et centralisée,
Qui permet de parler rapidement avec les enfants qui se mettent en danger
Ou mettent en danger les autres.
Les interventions se font dans la discrétion car elles le nécessitent.
Les élèves repérés comme cibles, acteurs ou témoins d’une situation de violence
Sont reçus rapidement, au cours d’un entretien bref,
Qui se renouvellera dans les semaines suivantes afin de voir si les choses ont évolué.
La cellule pHARe est constituée de nombreux adultes du collège.
Elle ne peut fonctionner que parce qu’un immense jeu de relais,
Qui certes nécessite du temps et de l’énergie,
Mais qui manifestement, dans la plupart de situations,
Évite le naufrage, calme la tempête et rend le ciel plus serein.
Que faire donc lorsque nous, adultes, nous constatons une situation de violence
Quelle qu’elle soit entre nos élèves ?
Déjà, nous ne la fuyons pas, nous la regardons,
Et j’allais presque dire, nous l’accueillons.
Ensuite, nous pouvons alerter la cellule pHARe pour voir ce qui est possible
Et se faire expliquer les démarches et les interventions des membres de l’équipe.
PHARe n’est pas là pour sanctionner ni punir.
Si naufrageurs il y a, il sera grand temps d’aller les cueillir
Et de prendre les mesures qui s’imposent.
Mais la plupart du temps, les naufrages étant évités,
Les naufrageurs changent vite d’activité.
Nous espérons que cette réflexion vous aura éclairés,
Sans mauvais jeu de mots, et si besoin,
Vous pourrez venir voir l’un ou l’autre d’entre nous
Pour des précisions.